L’Halloween, c’est THE fête. Ça clanche TOUTE. Bref, j’aime beaucoup l’Halloween et quelques réactions/conversations sur Facebook entre un paquet de rockets pis une mini kit kat m’ont donné envie de vous partager quelques éléments, particuliers disons, de l’Halloween dans mon chez-nous de la dernière année…

En partant du travail vers 15h22, les premiers Halloweeneux étaient dans les rues déjà. Les premiers sont passés chez moi à 15h32. C’est tôt. Faut dire que la première heure et demie, il s’agissait surtout des jeunes de Pakua Shipi, la communauté innue de l’autre côté de la rivière. Ces jeunes traversent la rivière avec l’aéroglisseur qui passe selon un horaire fixe, donc assez tôt, car il n’y a que quelques passages en fin de journée.

J’avais estimé le nombre d’Halloweeneux à 70. J’en ai eu environ 73 (+- 1 mettons, à un moment donné par peur d’en manquer j’ai vidé 3 sacs et donné des bonbons lousses). L’avantage de savoir exactement le nombre de jeunes dans l’école du village (prématernelle à sec.5 quand même) permet d’estimer de façon assez pas pire la quantité d’Halloweeneux. On arrondit pour les plus petits pas encore à l’école et on ajoute un nombre X pour ceux qui traversent la rivière et c’est fait.

À quelques reprises j’ai fait le décompte de qui j’avais vu et qui de l’école ici n’était pas passé encore, en réfléchissant tout haut, un niveau scolaire à la fois. Ce décompte s’est parfois fait avec des voisines dehors au même moment.

95% de mes bonbons ont été achetés en août à Québec et envoyés sur le bateau avec mes noix, mon tofu et mes sacs de fruits congelés format des-smoothies-en-veux-tu-en-v’là-pour-6-mois. J’aurais pu les acheter ici c’est sûr, mais disons que c’est pas le même prix et en plus je crois avoir eu quelques sortes qui ne se trouvent pas dans le village. Étonnemment ces bonbons arrivés ici au début septembre étaient encore en vie fin octobre! (À l’exception de la boîte de minis barres de chocolat qui a servi de test…d’in coup le voyage en bateau altère le goût, tsé.)

Quelques autres éléments cocasses d’Halloween dans un petit village qui j’imagine se passent ailleurs aussi :
-Les jeunes passent beaucoup en voiture/pick up.
-Y’en a qui rentrent pas mal directement, sans frapper. Mais pas tant que ça non plus, car j’étais souvent sur la galerie au moindre bruit de pick up dehors, pour être sûre qu’ils passent tous chez nous (vu que j’ai déménagé à 52 pas de mon ancienne maison!)
-Ça l’air que notre souper sentait bon. Quelques-uns ont commenté.
-J’ai mis mes doigts dans les trous de yeux de masque d’ados. Je voulais savoir c’était qui. Je fais pas ça d’habitude. J’avoue avoir eu un peu peur que ce soit un ado de Pakua Shipi, donc que je ne connais pas, pis qu’il comprenne zéro pourquoi une bizarre essaye de mettre un doigt dans son oeil avant de donner un gant de bonbons…Mais finalement c’était deux ados de l’école ici, faque ça va.

Pour la 2e fois en 2 villages, nos sacs de bonbons étaient des mains (comme celle collée dans la fenêtre dans la photo), ça prend une grosse quantité de Rockets pour les doigts, mais quand on sait qu’on n’aura pas 200 sacs à faire, ça vaut la peine. Surtout pour la quantité de visages arborant le WTF?! Haha!
Donc, la conversation que j’ai eue le plus souvent ce soir n’était pas -honnn en quoi t’es déguisé? – en pirate/princesse/patate/spiderman, mais plutôt :

*Madame Sarah donne une main en se trouvant beaucoup trop drôle. Enfant hésitant.*

-Quesséça?

– Ben, c’t’une main. Tiens. Joyeuse Halloween!

*Réactions variées, allant de toute à son contraire.*

Y’en a juste un qui n’a vraiment pas aimé la main. Genre qu’il l’a jetée par terre en semipleurant. Trois minutes après il était encore là et je lui ai donné un paquet de smarties et il était ben content. Fiou.

Bon, j’vais aller piger dans les quatre mains restantes.