Deux ans plus tard!

On dira c’qu’on voudra, mais mon dernier texte date d’octobre 2015. Même si Touriste sans passeport reste active sur Facebook et qu’une image vaut 1000 mots, ben récemment, je trouve que j’aurais mettons 1002 mots à dire sur certains sujets. Alors me revoilà ici! Faque, il s’est passé quoi depuis 2 ans?

nouveau chez nous

Mon nouveau village, depuis le 19 octobre 2017 : Saint-Augustin, Basse-Côte-Nord.

J’ai arrêté de guider en décembre 2015, mais je reste intrinsèquement une guide ; c’est plus naturel de marcher devant les gens si je suis en groupe, ça m’a pris quelques mois à arrêter de gérer la traversée des rues des autres et je donne encore plus d’informations que ce que le client en demande quand je me promène quelque part et qu’on me pose une question à laquelle je peux répondre. Par contre, il me fallait enlever le Vieux-Québec de mon quotidien et j’ai dû y retourner à peine 3 fois et quart depuis. Quand t’habites en région éloignée (hey, ça faut qu’on s’en parle, tsé Montréal c’est super loin de chez moi, bon.), tu deviens automatiquement guide pour ta visite car les chances sont assez élevées que ce soit leur première fois dans le coin! Alors tu fais 600 km dans une journée pour aller leur montrer le « bout de la route ».

J’ai enseigné deux cours à la technique de tourisme au Cégep de Matane et donné des formations pour les guides locaux en Basse-Côte-Nord. Y’a quelque chose dans la transmission des connaissances, mais surtout dans l’allumage d’intérêt touristique chez les plus jeunes que j’aime bien. J’y reviendrai sans doute à court ou moyen terme. Y’a quelque chose dans la conduite de 820 km par semaine minimum, avec deux jobs et un cours de maîtrise que je ne comprends toujours pas comment j’ai géré pendant quasi 6 mois. Je ne tiens pas à y revenir, mais tsé, on sait jamais!

Ladite maîtrise n’est toujours pas terminée. Mais hey, lentement mais sûrement qu’y disent…!

J’ai travaillé sur un projet de développement touristique sur la plus belle route du Canada (de ce que j’ai vu!) soit la 138 entre Blanc-Sablon et Vieux-Fort. La création touristique communautaire, c’est le top du top. (Pas certaine de comment appeler ça encore, m’enfin. On se comprend?)

En juillet 2016, je suis retournée à Rivière-au-Tonnerre pour donner un coup de main à la coopérative où j’avais fait mon stage en 2015. Je me suis finalement enfargée dans le village. Chum sans passeport et moi avons donc été fiers résidents du Duck Creek (prononcez « decrique », merci.) de septembre 2016 à octobre 2017.

La dernière année en Minganie aidant, je considère maintenant Sept-Îles comme la grand’ville, avec des cafés cools et branchés pis un pub aux burgers parfaits. (Envoyez-moi un burger de chèvre du pub St-Marc quelqu’un!) Cette affirmation est un peu spéciale quand on vient de Baie-Comeau. 😉

Depuis le 19 octobre dernier, j’habite à Saint-Augustin, le seul village de la Basse-Côte-Nord où je n’étais jamais allée! J’ai un contrat jusqu’à la fin juin pour un emploi qui n’est pas en lien avec le tourisme. Je suis ben mêlée quand vient le temps d’expliquer d’où je viens car même si ma ville d’origine n’a pas changé(!), il reste que mes références récentes viennent d’un village plus petit que Saint-Augustin (1 magasin à Rivière-au-Tonnerre, contre 5 ici!) et qu’avant ça j’ai quand même passé 10 ans à Québec.

C’est justement cette transition Québec-Rivière-au-Tonnerre-Saint-Augustin qui m’amène beaucoup de réflexions touristico-sans passeport.

D’où mon envie de revenir ici.

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